Valérie Glasson est une artiste peintre franco-suisse qui vit et travaille à Genève.

Après un Master de littérature et d’histoire de l’art, elle décide de se consacrer à la peinture.

Parmi ses principales sources d’inspiration, l’art animalier occupe une place de choix. Très sensible aux menaces qui planent sur la biodiversité, son travail, de facture figurative, cherche à mettre en lumière la beauté de la Nature tout en se démarquant d’une approche naturaliste classique. Elle explore également la flore et récemment les beautés de l’architecture dans une nouvelle série intitulée « Rêve de pierre ».

Elle aime utiliser différentes techniques : l’acrylique sur toile, l’encre de Chine sur papier, la feuille d’or ou encore l’aérographe. Pendant plusieurs années elle a associé à ses sujets une évocation poétique sous forme de calligraphie. Son fil d’Ariane est la finesse du rendu.

L’acrylique lui permet de traduire le velouté d’un pelage ou la vibration d’une plume animant la surface de la toile. Il s’agit de laisser la vie affluer tout en favorisant une mise en page épurée qui n’est pas sans rappeler l’estampe japonaise.

En utilisant l’encre, elle joue sur le contraste des valeurs, les dégradés qui font la transition entre l’obscurité et la lumière. Restreindre sa palette au noir et blanc rehaussé d’une pointe de rouge lui permet d’accentuer le volume de l’objet. Cette technique favorise le surgissement de ses félins.

Enfin, elle utilise parfois l’écriture comme matière picturale. Lorsqu’elle représente des oiseaux, la calligraphie s’entremêle aux plumes tandis que ses fauves se promènent dans un environnement stylisé et poétique. Il existe toujours un lien étroit entre le texte choisi (Rimbaud, Baudelaire, Leconte de Lisle…) et l’image